samedi 14 février 2009

Pour Bernard Lavilliers

Pas besoin de descendre à l'Hotel Centenario avec vue sur les chiottes pour faire l'expérience du Sertão.

Ici j'ai une véritable suite princière et ma vue est agréable merci, pourtant il n'y a bien que les moustiques pour m'aimer de la sorte et leurs baisers sanglants m'empêchent de dormir.
Bien fait pour ma gueule, j'aurais pas dû venir.

Cependant il y a quelque chose à dire en faveur des ventilateurs de plafond : je croyais qu'ils ne faisaient que couper tranche à tranche l'air épais comme du manioc, mais ce n'est pas vrai. Une petite brise sur le plumard ça rafraîchit quand même, suffisamment pour dormir quelques minutes entre 3 et 5H du mat.

Par ici, ceux qui vendent du soleil à tempérament, les cocotiers, les palaces et le sable blanc sont accourus en rang serrés.
S'il paraît que de voir des plus pauvres que soit ça rassure, je n'ai jamais entendu une connerie pareille. Voir des plus pauvres que soi ça déprime, et ça fait peur.

Alors allez-y, ici, tout le monde peut venir, ici il y a plein de choses, principalement de la caïpirinha, de la cocaïne et des putes.
Pour un avant-goût de vacances intelligentes, je conseillerais plutôt Florence ou Salamanque.

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